Trouves-toi un pont.
Par sed@²s le lundi 26 février 2007, 20:38 - Lien permanent
Du début à la fin ce qu'il me fallait c'était un Plan B
Du début à la fin ce qu'il me fallait c'était un Plan B. Mes recherches de logement s'étaient avérée infructueuses. Pas que je l'ai ai abandonnée, loin de là, mais les teutons ont une fâcheuse tendance à ne pas rappeler, que ce soit pour une bonne, ou une mauvaise nouvelle. Tiens par exemple, vendredi soir, en revenant d'Enschede, j'suis allé visité une collocation super, ça s'est très bien passé, on a discuté pendant 1h30, elles étaient toutes les deux super sympas, lui un peu moins, mais l'infirmière compensait fièrement en étant super mignonne. J'suis parti en étant persuadé que c'était dans la poche, "on t'appelle demain !" Ouai ouai, c'est ça. J'attend toujours le coup de fil. J'ai quand même essayé de les appeler, mais ça a jamais répondu. Hier soir, dans l'expectative, j'suis allé sonner. La fille qui m'a ouvert, j'l'avais jamais vu. Le mec derrière elle non plus. J'ai pas tout bien compris en raison de mon état de fatigue avancé, et d'la foncdée qui l'accompagnait, mais il semblerait que ce fut les anciens collocs, ceux qui se barrent. Bha ouai, l'infirmière venait de débarquer, et il restait donc une chambre, la mienne. Les deux autres étaient malades, et pas là. Et elle savait rien de plus. J'lui ai dit de dire que j'étais passé, et j'me suis barré, j'avais besoin d'une bonne nuit de sommeil après mes aventures au Sputnik.
La morale de cette histoire c'est que tout vient à point à qui sait attendre.
J'ai encore trouvé une annonce en fin d'aprem, j'pensais aller visiter ce soir, mais quand la fille m'a rappelé, elle m'a proposée demain midi, ou mercredi au choix, en sachant que demain midi j'en verrais qu'une des deux. Soit. Tiens, en plus de tout ça, j'ai pas encore fait mon Hausarbeit. Nan, c'est une blague, laissons le Hausarbeit là où il est, c'est à dire DTC. ah ah ah. Bref, en plus de tout ça, Marta m'a proposée en début d'aprem' de partir avec elle en pologne pour quelques jours. En sachant qu'elle part demain... Ce qui m'a fait envisager toutes sortes de plans plus pressés les uns que les autres. Quand la fille a raccrochée, j'ai eu envie de la rappeler pour lui demander si c'était possible de visiter ce soir. J'me suis retenu parce qu'il est possible qu'elle m'eut précisé que c'était impossible. (Ooo-wee). Des fois, j'ai du mal avec allemands, quand tout s'emballe.
C'est là que le téléphone a sonné une deuxième fois. Vous vous rappelez de la colloc qui se situe dans ma rue, quelques maisons plus loin ? Quand j'suis allé la visiter, un des collocs était pas là. Il voulait me voir ce soir, parce qu'ils ont dit oui à une fille mais se sont rendu comptent que ça risquait de pas coller. Une demi-heure plus tard, j'étais chez eux, et le 3ème colloc s'avère être vraiment cool. On a tapé la discute une petite heure autour d'un café, et il m'avoue que ça se passerait surement mieux avec moi. Il appelle l'autre colloc présent pour lui demander d'appeler la fille...
"Moi ? Pourquoi moi? Fais-le toi.
Nan, c'est à toi de le faire, moi je lui ai dit /problème de compréhension, veuillez me pardonner pour le bout de phrase manquante/, appelles-la.
Toi.
Heu... Si vous voulez, j'peux l'appeler... Hallo, j'suis désolé, j'ai pris ta chambre (Rires)
Bon ok, je l'appelle
Et le colloc se barre dans une autre pièce pour l'appeler J'avoue au mec que j'suis bien content de pouvoir emménager avec eux, que ça à l'air bien cool. Bon il m'avait avoué que la fille avait aussi très mal pris le fait qu'il bédave de temps en temps... Ah ces allemands... Jusqu'au moment ou le colloc revient:
"J'ai pas pu le dire QUOI?
J'ai pas pu le dire, elle m'a dit qu'elle devait libérer sa chambre mercredi, qu'elle avait déjà commencé à tout déménager, etc...
Mais mince, tu devais lui dire!"
Sur le coup l'ambiance chauffe un peu, et j'ai pas trainé. J'ai eu la promesse qu'il m'appellerait demain, qu'il me laisserait sans nouvelles. Etrangement, ça me rappelle quelque chose.
Tout ce qu'il me fallait, c'est un putain de plan B. Quand je pense que j'ai failli annuler mon rendez-vous de demain midi avant d'aller les voir...
Sur ce, souhaitez-moi bonne chance, et qu'on en finisse.