Plan B

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jeudi 7 juin 2007

Road Trip

Après avoir tisé toute la nuit au Schaff qui était plein de salopes, c'est l'heure de partir, on va à Enschede avec les vélos dans le train et ensuite direction... Amsterdam ! 320km aller-retour ! Je pars avec Stefan, alors bien sûr on a la tente, heu, et c'est tout ce qu'on a, le reste est à l'arrache ; bien sûr on prévoit les pauses champis et spliff, et bien sûr ca va surement mal se passer.

See ya

dimanche 3 juin 2007

Pendant ce temps-là, au Koldering

Steffan et Allan se sont fait expulser du Koldering, on se souvient pourquoi, le premier pour des soucis financiers mineurs, le second pour tapage nocturne, enfin soyons précis, Herr Vogt, le Hausmeister méchant a toujours eu une dent contre lui et Allan a été tenu pour responsable du bordel régulier foutu par le MPC. Quentin, voyant que la fin du Koldering approcher à grand pas, s'est "dépêché" de trouver une WG (colloc), rêve entretenu aussi par Allan, alors que Steffan beaucoup plus terre à terre est parti squatter chez Dan, un concitoyen roumain, et à mené la vie qu'on lui connait.

Au Koldering il ne devait rester que Louise, et son voisin, George, un autre roumain de Bucarest, qui avait fait le voyage avec Steffan. Seulement Allan -comment dire, n'a pas été très efficace dans sa recherche et n'a rien trouvé. Ou plutôt la meilleure chose qu'il a trouvé (à faire) c'est d'aller squatter chez George à l'insu de Vogt et en toute illégalité. J'vous laisse imaginer la pauvre vie qu'il a mené pendant un mois:

"Nan la j'peux pas rentrer, j'attends ce soir, sinon je vais croiser Vogt" etc, etc... En plus à deux dans 13 m² c'est pas évident.

Mercredi aprem' au Aasee:

"Nan j'vous jure des fois c'est grave dur, quand Vogt il vient taper à la porte le matin, t'entends BOUM BOUM BOUM et tu t'dis "hola c'est pas Louise ça, c'est Vogt", bha j'suis obligé de m'cacher dans l'placard, c'est trop dur."

Avec ses parents qui arrivaient ce week-end, et à qui il avait fait croire qu'il habitait dans une WG, quand c'est devenu vraiment mort il a du rétablir la vérité, ah ah, le pauvre.

Mais c'était pas finit, mercredi soir, il a fallu qu'on se la mette sévère, je sais plus ce qu'on a bu, mais j'me rappelle qu'on est parti au Schaff faire la tournée des bières gratuites, et qu'on est rentré" complètement beurré à l'aube.

Erreur fatale, Allan est rentré chez lui, s'est couché, à 12h on a frappé, tête dans l'cul, il ouvre la porte, voit Vogt. Apparemment il aurait été balancé par un mec de son étage, comme il se doit, il nie tout en bloc, affirme qu'il était invité et passait juste la nuit ici, qu'il dort à l'hôtel depuis qu'il s'est fait virer, dans l'aprem va à l'auberge de jeunesse, essaye de tchacher la réceptionniste pour qu'elle confirme ça à Vogt, qui le lendemain voulait aller vérifier ça de lui-même, elle finit par accepter, tout est bien qui finit bien.

Le lendemain Vogt lui met un plan, Allan va à l'auberge, c'était pas la même meuf, et maintenant, il s'est résolut à tout avouer à Vogt, et à s'en tirer à l'amiable. Il lui reste plus qu'a aller prendre une chambre à la Bosoelager, dur dur la vie Erasmus chez le MPC.

Quand à Steffan, puisqu'il faut bien donner des nouvelles, il a découvert et accroché sur le speed, son ex-girlfriend lui a envoyé 150€ donc il a pu payer son inscription à la fac, et tout ne pas bien, mais tout va un peu mieux.

Ici Münster, à vous les studios

edit: *hier soir*

"Au fait, il est où Allan en ce moment, à l'hôtel?" Quentin: "Ah non non, il est toujours au Koldering... -Hein ? Mais il m'avait dit qu'il allait prendre une chambre à l'hôtel... -Bha écoute, il m'en a pas parlé tout à l'heure téléphone ! Nan mais il se fout grave de sa gueule à Vogt héhé"

jeudi 31 mai 2007

Kölle Alaf, Partie II

Après les courses, on est allé squatté chez le pote d'Antoine, le temps qu'il vienne nous chercher afin de se rendre dans sa WG party (une soirée dans un appart en gros). Arrivé là-bas, c'était blindé de chez blindé, les bières ingurgitées commençaient à me faire mousser le bide, et le fait qu'on se marchait les uns sur les autres nous a obligé à écourter notre présence. On a donc laissé Antoine et sa copine Morgan, on a récupéré notre caisse de bières et on est parti tiser dans un parc.

Nan. En fait on a cherché un parc, après avoir reçu des informations contradictoires et marché pendant une demi-heure on a finit par trouver quelque chose. Forcément, il était déjà 1h, on était déjà collé, et ça allait empirer. Alors on s'est assis avec un groupe de teutons, et on a tisé, c'est dans l'effort que l'homme est beau à voir. Collage, décollage, problèmes. Le but de la soirée était d'aller en boite, il fallait le garder en tête, avant qu'elle explose. Une fois la caisse finit, il était 3h. On s'était pété le crâne, ok, mais on était à la bourre. Sérieusement à la bourre. C'est à ce moment que Joe Coleman s'est levé, a choppé une torche aux allemands et s'est barré au loin. D'aucun eussent dit que c'était un signe A le voir marcher on eu crût que le sol se dérobait sous ses pieds. L'heure était grave, alors Allan et moi on s'est levé et on l'a suivi.

Une brève conversation suffit pour remotiver tout le monde. Pas de temps à perdre, trouver une boite, chopper d'la salope etc, etc. Seulement il restait une grande inconnue, et c'était Cologne. La garce était grande, et on était encore une fois baladé de droite à gauche, depuis la fin de l'aprem à chaque fois qu'on avait demandé pour une boite bien, on avait eu pour réponse "quel style de musique?" Putaaain. Personne ne comprenait rien à rien. On voulait pas de la musique, on voulait de la salope. Au bout d'un moment, on a finit par tomber sur une boite, elle avait l'air pas mal, mais y'avait un hic. Un de ces fâcheux évènements qui vous pourrit une soirée, avant même qu'elle ait commencé. Une fausse information donnée au moins regardant, le colloc de quentin qui était sensé être sur köln mais qui y était plus lui avait dit que les boites étaient gratuites. Erreur. Nous passâmes notre chemin une fois, marchèrent, passèrent notre chemin une deuxième fois, sous peu il fut 4h, la boite suivante fermait, et quentin disparut.

Il n'y a rien de plus terrible qu'un "j'me barre", rien de plus soudain, rien de plus impossible à arrêter. Quand l'un des notres manque, que tout le monde est torché, je "j'me barre" est coupable. Cela se fait sans fioritures, cela se fait pour soi, un geste égoïste qui vous renvoie chez vous, un geste suicidaire aussi, quand on a pas de chez nous.

Trop grande, la ville était trop grande. On commençait presque à se résoudre à payer 5€ pour rentrer dans une boite et voilà que l'un d'entre nous disparaissait. Alors on l'a cherché, en vain, mais on l'a cherché. Dans les rues, le métro, le tram. Et puis on se résoud à ne pas le retrouver, à ne plus aller en boite parce qu'il fait jour, il est 5h.

Il fait jour, mais il fait froid, pour des jeunes gens en chemise. Alors on cherche ou dormir. Dans une station de métro, pardi! On y rentre, on s'y installe, mal, et on s'endort ou somnole comme on peut.

mardi 8 mai 2007

Une nuit à Köln (ou comment se la coller grave)

J'ai du mal à croire que je trouve pas 5 minutes pour écrire quelques lignes. Tous les signaux sont au rouge, il s'agirait de pas s'arrêter maintenant. Aux dernières nouvelles, on aurait encore fait d'la merde. HEHE

Samedi dernier, on est parti sur Cologne avec pour objectif de passer la soirée en boite, et ceci dans le but éminemment scientifique d'essayer de déceler une différence comportementale chez les filles de l'ouest (de l'Allemagne). Compte tenu de notre organisation redoutable, nous partimes sur les coups de 18h, avec 3h de retard sur l'horaire initial. Quand je dis nous, et ça vaudra pour la suite jusqu'à ce que ça ne vaille plus, je parle des frêres Cole, Joe et Ashley, heuu.. pardon, Allan et Quentin. D'ailleurs ça faisait un bout de temps qu'on les voyait plus (on n'est pas nous, bien entendu.), suite à leur prétendue découverte selon laquelle leur pseudo consommation de stupéfiants du type de ceux qu'on trouve à Enschede était incompatible avec leur mode de vie souhaité. Mais reprenons, nous, c'est à dire les deux précédemment cités, moi, Antoine et sa copine qui lui rendait visite partîmes à Köln. Je tiens à préciser ici qu'Antoine n'avait absolument pas l'intention de nous suivre en boite, conviction partagée par sa copine. Seulement elle avait un train à prendre le lendemain à 7h40, et Cologne est à 2h de Münster. Mais revenons plutot en arrière, les deux compères, qu'on ne voyait plus, étaient la veille du départ chez Antoine et Simon, et c'est là que je voulais en venir, il ne fait désormais plus aucun doute que le squat s'est délocalisé, de chez kim vers chez eux. Surement à cause de l'espace disponible, chez eux on s'y sent mieux. Bon j'arrête là, partons à Köln !

Accompagnés de bières éléphantesques, nous arrivâmes et cherchâmes le pote qu'Antoine avait rencontré sur Barcelone, et qui allait les héberger, lui et sa copine. Ceci étant fait, nous nous mimes en quête de nourriture et dévalisèrent un magasin, sans oublier d'acheter 20 litres de bières pour se mettre en condition. (Hé oui, on partait en boite nous autres.)

Ceci étant écrit, je tiens malheureusement à vous annoncer que cela ne va pas aller plus loin, du moins pour aujourd'hui. Suite aux événements tragiques que vous découvrirez par la suite, Antoine s'est furieusement jeté sur Europa Universalis, suscitant l'intêret de son entourage, tous plus conscients les uns que les autres que l'alliance bédo + jeux vidéo était une bonne chose en soi.

PS: En parlant d'Antoine: "Non bha moi c'est pas que ça me dérange de continuer à fournir un peu la beuh comme ça, parce que je trouve que là vous voyez, on est sur une bonne dynamique (de fume) et ça serait dommage de pas continuer." Ooo-wee

mardi 1 mai 2007

Catch me if you can

Encore une journée grandiose. J'ai commencé par me lever à l'heure, c'est à dire tôt, assez pour aller en chinois. Et j'y suis pas allé. Vers 10h quelqu'un sonne, génial j'me dis, des mecs viennent finir la salle de bain je vais enfin pouvoir vivre décemment. Non plus, derrière la porte, c'était une flic (à ce moment là j'me dis: merde... où est-ce que j'ai chié, qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour me faire prendre, ou alors... qui est la grosse poucave?)

Jonas Nils David? Heu.. non, il est pas là Ah, c'est un colocataire? Vous le connaissez? Oui, c'est un coloc, je le connais Bien. (Elle me sort une photo prise par un radar) C'est lui, vous le reconnaissez? Ptet bien, j'sais pas trop. Comment ça? Elle est nette cette photo, si vous habitez avec lui vous pouvez le reconnaitre?! Heu... J'sais pas j'vous dis... Bon il revient quand?

Après un de ses collègues la rejoint, me pette aussi les burnes mais au final ils me lâchent. Deux minutes plus tard ça resonne. Cette fois j'me dis, c'est les mecs pour la sale de bain. Bha non, c'était encore les deux...

Il me faudrait votre nom. (J'lui le donne) Vous avez une carte d'identité (J'lui la passe). Ah, vous êtes français?!

Bha oui pov' conne, qu'est-ce que t'as cru, que c'était moi Jonas et que j'étais en train de sortir la feinte du siècle?

Deux heures plus tard j'suis allé en anglais, puis j'ai rejoint les autres pour aller en CM, mais comme j'avais un peu de splif et qu'il faisait beau, on a fait ce qu'on avait à faire. Mais j'avais pas de feuilles. Après avoir gâché un spliff à l'aide d'un collage de feuilles allemandes qui se consument en moins de deux, on est parti chercher de la marque francaise au magasin d'à côté, et en profiter pour faire les courses pour demain. J'ai remplis mon sac comme d'habitude, acheté du pain et à boire et on est parti. En passant les portes un vigile en civil est venu chopper stefan, on a traçé tout droit (moi kim et simon) parce qu'on avait aussi les poches pleines. Manque de pot on a tergiversé un peu plus loin et le mec est ressorti et nous a retrouvé.

Tout ça pour dire qu'il ont appelé les flics, et que j'ai perdu mon immunité. Par plaisir et vengeance, j'ai quand même réussi à voler l'énorme saucisse qui trainait dans le local, au nez et à la barbe des deux flics et du vigil, et ils ont pas trouvé non plus les kinder surprise que j'avais péta. Mais quand même, j'suis dégouté, je vais tout reprendre de zéro de manière prudente, j'ai foiré sur un truc.

Ah et j'oubliais, comme j'étais inscrit à la ville sous ma première adresse, que j'ai eu la flemme de changer depuis, et que j'ai donné l'ancienne à tout le monde, y'a peu de chance que je reçoive quoi que ce soit de la part des keufs... Elle est pas belle la vie?

jeudi 26 avril 2007

En vrac

Après qu'Antoine se soit fait chopper hier soir en train de braquer un vélo, après que Stefan se soit de nouveau fait chopper par les keufs en essayant de voler un sac à dos, et après les mésaventures des uns et des autres je suis désormais le seul à pas m'être fait prendre, mon immunité tient bon, pourvu que ça dure.

J'ai cramé 3 absences sur 4 en chinois au cours des deux premières semaines, je vais pas aller loin je l'sens.

J'envisage sérieusement de demander si j'ai la possibilité de rendre mon hausarbeit maintenant afin d'obtenir les points (6 tout de même) pour le deuxième semestre. Il est désormais presque finit, il y a juste quelques paragraphes copiés/collés de wikipedia qu'il faut que je réécrive. Problème: le premier semestre lui, est largement finit. D'ailleurs an fait j'ai les points pour ce cours mais pas de note, ce qui est fort étrange, il faudra que j'élucide tout ça.

Il fait très beau ce qui me fait louper beaucoup de cours.

Il faudrait que j'aille revoir Marta qui est rentrée la semaine dernière mais j'ai pas encore été en état de le faire.

Et j'ai putain de sa mère plus de salle de bain, disons que j'ai pas de douche depuis 2 semaines ce qui est pas vraiment un problème et accessoirement de temps en temps plus de toilettes, mais là y'a carrément plus de chiottes jusqu'à au moins lundi.

L'absence de toilettes et de douches m'a profondément gêné dans mes tentatives infructueuses d'aller en cours, quand elles n'étaient pas avortées.

Stefan par ailleurs a décidé de rester à münster, après avoir passé 3 mois à glander, en espérant rendre des hausarbeit pour récupérer des points. Mais récapitulons:

Stefan quitte son pays pour la première fois l'été dernier. Arrivé en terre promise (ahem), l'infortune place sur son chemin Allan et Quentin, pour la bonne et simple raison qu'ils avaient tous les deux pensé trouver un appart en arrivant, mais après avoir dormi à droite à gauche pendant une semaine, la seule solution était le Koldering, là où s'était installé Stefan. La proximité des Pays-Bas, la priorité donnée à l'alcool sur les études, entraineront notre roumain dans une spirale nauséabonde (Vous ai-je déjà parlé de ses pieds?) qui empêchera toute assiduité autre que les sorties en boite. Après avoir posé ses fesses en cours une petite poignée d'heures au cours du premier semestre, il décida, mais un peu tard, d'essayer de le valider en rendant ce qu'il aurait dû faire. Hélas, rien n'y fit, ou plutôt il n'en fit rien, en profita pour se retrouver à la rue du fait d'une absence de fonds, d'autant plus grave qu'il ne pouvait pas rentrer en roumanie sans ses crédits, sous peine de devoir rembourser la bourse obtenue.

A ce moment là, le deuxième semestre avait déjà commencé depuis belle lurette chez lui, et lui qui était sensé rentrer avait déjà gâché la possibilité de valider la moitié de son année. Qu'à cela ne tienne, la décision irrévocable de rester à Münster pour travailler afin de rembourser les dettes accumulées fût prise.

Après l'avoir annoncé à ses parents, son père prit contact avec le bureau erasmus de sa fac, et au final il eu la possibilité de rester ici pour le deuxième semestre. Après tant de tergiversations, la solution la plus simple allait changer sa vie.

Désormais stefan est un "new man", il "arrête la bullshit", et il va récolter 60 ECTS en un semestre, durant lequel il compte aussi travailler pour rembourser l'argent qu'il a emprunté.

Elle est pas belle la vie?

Bon allez, j'envoie mon mail pour mon Hausarbeit, parce qu'on me réclame mes points en France, en plus de mon contrat d'étude, et j'ai envie d'être fixé sur mon sort.

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